En s’imposant face à la Grèce (1-0) quelques jours après avoir facilement écarté Gibraltar (0-3) à Faro, l'équipe de France réalise un mois de juin parfait sur le plan comptable, une première depuis 2007.
Pendant que certaines grandes nations européennes se servent des rassemblements les plus modestes comme des opportunités pour faire tourner le tableau d’affichage – l’Angleterre s’est par exemple imposée 4-0 à Malte vendredi dernier et 6-0 lundi contre la Macédoine du Nord –, l'équipe de France semble toujours plus à l’aise sur les étapes de montagne que sur le plat. Contre Gibraltar, la situation a été facilitée par l’ouverture du score d’Olivier Giroud dès la troisième minute suite à une accélération de Kingsley Coman côté droit. Face à la Grèce, sa meilleure organisation collective et quelques individualités relativement fortes, tout a semblé plus laborieux.
Choix et attitudes
Pour répondre à l’armada technique des Bleus, Gustavo Poyet avait décidé de confirmer son 4-2-3-1 au coup d'envoi. Un système qui permet notamment de doubler les côtés et qui devient précieux pour défendre le flanc gauche de Théo Hernandez et Kylian Mbappé. Grâce à un carré mis en place pour défendre en individuelle sur le latéral, le central, le relayeur et l’ailier français, les Grecs ont profité d’une organisation optimale pour contester une équipe de France souvent dépendante de ses profils explosifs dans ces zones – et encore plus face à ce type de bloc.