Placée dans le groupe D face à la Suisse, la Norvège et l’Italie, l’équipe de France espoirs a entamé son Euro de la meilleure des manières. En s’imposant non sans mal face aux Azzurinis, les Bleuets ont déjà pris une option majeure pour la qualification en quarts de finale.
Afin de résumer le mélange de frustration, d’espoirs et de gâchis que procure parfois cette jeune équipe de France, deux chiffres sont à rappeler. Le premier ? 1988, soit l'année de la seule victoire dans cette compétition grâce à une équipe composée de Laurent Blanc, Eric Cantona, Franck Sauzée, Christophe Galtier ou encore Bruno Martini… Le second ? 428. Avec une valeur marchande estimée à 428 millions d’euros, le groupe tricolore possède le plus haut total de la compétition devant l'Angleterre (420 millions) et l’Espagne (230 millions).
Deux statistiques bien distinctes qui confirment l’idée d’une équipe sans grand accomplissement – autant dans le jeu que dans les résultats – depuis de nombreuses années alors que le vivier à disposition est colossal. “Une génération dorée ça ne garantit rien, et surtout pas un résultat. Le plus important dans une équipe, ça reste sa force collective” constatait Sylvain Ripoll, sélectionneur depuis 2017, dans les colonnes de l’Équipe récemment.
Une structure mouvante
En reconduisant le 4-3-3 aligné lors du dernier match de préparation remporté face au Mexique (1-0), Sylvain Ripoll n’a pratiquement pas touché à son onze pour l’entrée en lice des siens face à l’Italie. Seule exception, Ilan Meslier est remplacé dans les buts par Lucas Chevalier malgré son ancienneté dans le groupe.
Fort d’un groupe bien établi et d’une organisation stable, les Bleuets ont fait preuve