Grâce à son succès face à la Norvège (0-1), l’équipe de France espoirs est en position idéale pour espérer accéder aux quarts de finale de l’Euro. La manière, en revanche, a une fois de plus laissé à désirer.
Pas officiellement qualifiés pour le tour suivant malgré leurs six points – l’Italie et la Suisse en comptent trois et ne s’affrontent pas lors de la dernière journée –, les Bleuets n’ont jusqu’ici laissé filer aucun match. Si le sans faute était attendu, au même titre qu’un contenu relativement pauvre malgré un effectif bourré de talent et d’expérience, le turnover de Sylvain Ripoll pour ce deuxième match de poule l’était moins. Kalulu, Badé, Nkounkou, Koné, Thuram, Barcola et Gouiri ont ainsi laissé leurs places à Diakité, Simakan, Larouci, Chotard, Le Fée, Olise et Adli. Au total, sept changements qui ont confirmé notamment les dires du sélectionneur avant la rencontre : “La qualité de notre groupe permet d'amener des rotations sans baisser le niveau du onze sur le terrain.” Un choix étonnant qui certes traduit une approche collective, mais qui ne favorise pas la création de repères et d’automatismes dans un collectif qui en aurait bien besoin.
La largeur au coeur du projet
Alors que le 4-3-3 avait été choisi pour affronter l’Italie, c’est bien en 4-2-3-1 que les Bleuets ont fait face à la Norvège. Un système qui semble mieux convenir aux individualités alignées et qui est dans la continuité de la fin de match face aux Azzurinis. Néanmoins, plus que la structure, c’est une partie de l’animation qui a changé face aux Scandinaves. En