Avant de rencontrer à Faro la sélection de Gibraltar, l’équipe de France a joué contre 52 équipes nationales européennes dans son histoire. Entre les disparues, les apparues et celles qui ont réapparu, il y a des choses à raconter.
De Bruxelles (Belgique) à Faro (Portugal), il y a 1820 kilomètres environ. Et de 1904 à 2023, cent dix-neuf ans d’écart. Le premier déplacement de l’équipe de France s’est fait en train de nuit et a duré six heures. Le prochain sera effectué en avion, en un peu plus de deux heures. Entre les deux, il y a plusieurs centaines de voyages en Europe (375), si l’on inclut dans ce décompte des villes situées géographiquement en Asie (en Israël, au Kazakhstan, en Arménie, en Géorgie, en Turquie...) mais dont la sélection nationale évolue dans la zone Europe.
Il ne reste plus que quatre sélections européennes jamais affrontées
Les Bleus ont joué contre 52 sélections européennes différentes. C’est-à-dire presque toutes, puisqu’il leur en manque quatre : Saint-Marin, le Liechtenstein, le Kosovo et la Macédoine du Nord. Certaines d’entre elles n’existent plus : l’URSS (rencontrée pour la première fois en 1955, et la dernière fois en 1987), la Tchécoslovaquie (entre 1920 et 1991), la Yougoslavie (1926-1989, et un tout dernier match en 2002) ou la RDA (1974-1990), auxquelles on pourra ajouter l’Irlande unifiée, affrontée une fois en 1928. D’autres, au contraire, sont apparues, nées des fractures soviétiques : l’Azerbaïdjan, rencontré pour la première fois en 1994, suivi de l’Arménie (1996), l’Ukraine (1999), la Géorgie (2006), la Lituanie (2007), la Biélorussie (2010), l’Estonie (2012) et le Kazakhstan (2021).
De la Yougoslavie sont issues la Slovénie (2000),