Cinq raisons tactiques qui font de l’Ajax l’équipe la plus fun d’Europe

Écrit par J.Momont, le 16 décembre 2021 à 05:59. Mis à jour le 27 décembre 2021 à 15:51.

Cinq raisons tactiques qui font de l’Ajax l’équipe la plus fun d’Europe

Si une moyenne de 3,1 buts marqués par match ne vous suffit pas, voici cinq autres raisons technico-tactiques qui font de l’Ajax l’équipe la plus sympa à suivre en Europe.

L’Ajax a remporté son groupe de Ligue des champions avec un sans-faute (six victoires en six journées) et concasse les défenses qui se mettent en travers de son chemin (68 réalisations en 22 rencontres toutes compétitions confondues, dont douze matches avec trois buts marqués ou plus). Dans le jeu, c’est aussi exaltant qu’il y a trois ans, quand le club néerlandais avait atteint les demi-finales de la Ligue des champions. Explication point par point.

Les variations à la relance

Le système de base d’Erik ten Hag, un 4-2-3-1, est surtout visible en phase défensive. Avec le ballon, l’organisation ajacide ne cesse de se déformer d’un match et d’une action à l’autre, aussi mouvante que les sables du désert d’Iran. Une fluidité mise en œuvre dès la phase de relance pour générer des supériorités, en adaptation à l’approche adverse, qui rappelle celle des équipes de Pep Guardiola. 

Ce n’est sûrement pas un hasard : Ten Hag l’a côtoyé quand il entraînait la réserve du Bayern. « C’est un passionné de tactique qui ne laisse rien au hasard, et échanger avec lui a aussi été très enrichissant pour moi, assurait le Catalan en 2019. On pouvait déceler avec la réserve du Bayern qu’il ferait son chemin, ce qui lui arrive aujourd’hui ne me surprend pas. »

Milieu le plus reculé, le Mexicain Edson Alvarez se place soit derrière la première ligne, soit entre sa charnière centrale pour initier le jeu à trois. Dans le deuxième cas, Ryan Gravenberch vient constituer un losange en glissant en sentinelle. 

Associé à Gravenberch dans l'entrejeu, Alvarez s'excentre et permet à son latéral d'évoluer plus haut. 
Cette fois, il décroche entre les deux défenseurs centraux pour créer le surnombre à la relance. 

Mobiles, les défenseurs centraux n’hésitent pas à grimper d’un cran si besoin. 

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