Bayern Munich : un colosse plus fragile ?

Écrit par F.Toniutti, le 30 mars 2021 à 01:54. Mis à jour le 3 décembre 2021 à 14:49.

Bayern Munich : un colosse plus fragile ?

Environ six mois après la finale de Ligue des champions perdue à Lisbonne, le Paris Saint-Germain va retrouver le Bayern Munich dès les quarts de finale de l’édition 2020/21. Avec plus de raisons d’y croire ?

Oui, Robert Lewandowski est en train de réaliser l’une des meilleures saisons de sa carrière. Le Polonais est même sur les bases d’un record de buts marqués en une saison de Bundesliga avec déjà 35 en 25 rencontres. Bien sûr, Thomas Muller l’assiste toujours avec brio en affichant déjà 10 buts et 14 passes décisives en championnat. Joshua Kimmich a lui retrouvé son poste de milieu de terrain et fait oublier Thiago, lequel n’a toujours pas trouvé sa place à Liverpool. Bref, le Bayern Munich est toujours la même machine à marquer que la saison dernière et la défense parisienne va faire face à son plus grand défi de la saison… mais !  

Le Bayern vulnérable, vraiment ? 

Car cette fois, il y a un mais. Le Bayern est beaucoup moins solide défensivement que lors du précédent exercice. L’approche extrême prônée par Hansi Flick, symbolisée par un pressing intense dans la moitié de terrain adverse (avec son PPDA de 9,16, le Bayern a le plus élevé parmi les huit derniers engagés en Ligue des champions) et une ligne défensive très haute pour le soutenir, peut lui jouer des tours. Hoffenheim (4-1), Mönchengladbach (3-2), Francfort (2-1) et même l’Arminia Bielefeld (3-3) en ont profité pour chiper des points aux bavarois cette saison. 

L’évolution des xG concédés par le Bayern (voir ci-dessus) confirme bien que sa défense n’est plus vraiment au niveau du Final 8 et de la fin de saison dernière. Déjà, à l’époque, l’Olympique Lyonnais avait profité de cette ligne très haute pour se créer des situations sans les convertir. Les supporters de l’OL se souviennent encore des grosses occasions obtenues par Depay (3e) et Toko Ekambi (16e) alors que le score n’était encore que de 0-0… Ceux du PSG se rappelleront sans doute du tir croisé de Neymar, repoussé par  Manuel Neuer en début de finale. 

Depuis donc, pas d’amélioration, loin de là.

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