Dimanche, le Real Madrid a manqué une belle occasion de reprendre la tête de la Liga en concédant le nul sur sa pelouse face au FC Séville (2-2). Analyse.
Cela faisait plusieurs semaines déjà que le week-end du 8 mai était coché par tous les aficionados de la Liga. Les enjeux étaient clairs : samedi, l’Atlético Madrid se déplaçait sur la pelouse du FC Barcelone avec la possibilité de l’éliminer définitivement de la course au titre en cas de victoire. En embuscade, le Real était lui prêt à profiter du moindre faux pas de ses deux rivaux pour reprendre son destin en mains à trois journées de la fin.
L’Atlético n’ayant pas réussi à s’imposer en Catalogne (0-0), les voyants étaient au vert pour les hommes de Zinédine Zidane. La tâche ne s'annonçait toutefois pas simple face au FC Séville, quatrième du classement et pas totalement écarté de la course au titre, malgré une défaite cruelle à domicile face à l’Athletic Bilbao lors de la journée précédente (0-1). En cas de succès, le Real reprenait la tête du championnat à la différence de buts particulière. En cas de défaite, il voyait son adversaire du soir revenir à une longueur.
Le choix du (faux) 9 :
Au vu du contexte, on pouvait s’attendre à voir un Real entreprenant d’entrée de jeu. Mais ce sont bien les Sévillans qui ont pris l’initiative durant les premières minutes. En cause, le choix surprise de Julen Lopetegui de titulariser Alejandro “Papu” Gomez à la pointe de l’attaque.
Car, évidemment, Gomez a évolué partout sauf à ce poste d’avant-centre. Lorsque le Real tentait de presser les sorties de balle sévillanes, ses décrochages offraient une solution supplémentaire dans l’entrejeu, créant un surnombre pour son équipe. Plus haut sur le terrain, il devenait ensuite un relais de plus pour faire circuler le ballon d’une aile à l’autre en attendant de trouver l’ouverture.