Marseille 0-1 Lens : comment les Sang et Or ont-ils fait reculer l'OM ?

Écrit par F.Toniutti, le 22 janvier 2021 à 14:01. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Marseille 0-1 Lens : comment les Sang et Or ont-ils fait reculer l'OM ?

Sur la pente descendante, l’OM avait l’occasion de relever la tête en rattrapant son match face au RC Lens. Non seulement l’objectif comptable n’a pas été atteint, Lens l’emportant 1-0, mais les Phocéens ont en plus été largement dominés par des Sang et Or sûrs de leurs forces.

Au coup d'envoi, cinq changements étaient à signaler dans le onze marseillais par rapport à l'équipe battue par le Nîmes OIlympique le week-end précédent. Mandanda faisait son retour dans les buts, Balerdi remplaçait Alvaro Gonzales dans l'axe de la défense tandis que Lirola (non-qualifié pour ce match) laissait le couloir droit à Sakai, permettant ainsi à Nagatomo de débuter côté gauche. Plus haut sur le terrain, Gueye occupait le poste de sentinelle laissé vacant par Kamara et Germain débutait sur l'aile gauche en lieu et place de Payet. 

Côté lensois, Haïdara abandonnait le poste d'axial gauche de la défense à Medina pour retrouver son rôle plus habituel de piston dans le couloir. Dans l'entrejeu, Doucouré prenait la place de Cahuzac aux côtés de Fofana et Kakuta. Enfin en attaque, c'est Simon Banza qui était préféré à Ganago pour évoluer aux côtés de Sotoca. 

Un peu de pressing… pour rien 

Depuis le début de l’ère Villas-Boas, les meilleures périodes de l’OM ont coïncidé avec la tenue d’un pressing haut et efficace. Exposé face à Nîmes lors de la précédente journée, les Marseillais se devaient absolument de régler leurs soucis dans ce domaine au moment d’affronter Lens. Car en face, le club nordiste aime bien traiter le ballon en le ressortant proprement de ses trente mètres afin de mettre en place son jeu de position dans la zone médiane. 

L’une des clés du match résidait donc dans la capacité de l’OM à empêcher le Racing de sortir correctement de son camp. 

C’est ce qu’ils se sont attachés à faire durant les premières secondes de jeu. Au bout de trois minutes, Leca avait déjà été forcé d’allonger vers Sotoca et plusieurs ballons avaient été grattés à la médiane ou dans la moitié de terrain lensoise.  

Les récupérateurs étaient au rendez-vous mais le cuir ne revenait toutefois pas vers les buts lensois, la faute à des transitions offensives beaucoup trop molles. Chaque ballon gagné dans le camp adverse doit lancer une transition : à quoi bon prendre le risque de presser haut si ce n’est pas pour faire mal à l’adversaire immédiatement, alors qu’il n’est pas prêt à gérer cette attaque rapide. Les premières passes doivent être verticales et faire l’objet d’une prise de risque, d’autant plus nécessaire lorsque les différences faites sur attaque placée sont rares. 

Sauf que les récupérateurs ne semblaient pas prêts à provoquer ou prendre le moindre risque. Trop souvent, c’est le choix de la passe “sécurité” qui était privilégié par les Phocéens, au détriment de la conduite de balle pour fixer un adversaire, du dribble pour éliminer ou de la passe plus risquée pour casser une autre ligne directement.  En jouant la sécurité, l’OM laissait bien trop de temps à son adversaire qui

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