Toulouse : un retour mitigé ?

Écrit par T.Cousteix, le 1 septembre 2022 à 13:12. Mis à jour le 1 septembre 2022 à 13:20.

Toulouse : un retour mitigé ?

Champion de Ligue 2 en titre, le Toulouse FC a fait son retour dans l’élite avec un groupe quasi inchangé. C’est donc avec des individualités globalement moins dominantes qu’en Ligue 2 que Philippe Montanier doit composer au moment de faire ses choix.

Pour le TFC, été a rimé avec densité. Les renforts venus des Pays-Bas, Thijs Dallinga et Zakaria Aboukhlal, le jeune latéral gauche suédois Oliver Zandén et le gardien norvégien Kjetil Haug sont venus apporter de la profondeur à un groupe qui compte s'appuyer sur les mêmes cadres que la saison dernière. Dans le sens des départs, le jeune défenseur Bafodé Diakité a quitté la ville rose pour Lille, tandis que Nathan Ngoumou s'apprête à rejoindre l’Allemagne et le Borussia M'gladbach. 

Une adaptation progressive aux exigences de la Ligue 1

L’équipe-type du TFC qui s’est dessinée sur les premières journées.

Dans ce qui ressemblait à un véritable crash-test contre Nice, Philippe Montanier a attaqué la saison avec les éléments qui avaient fait la réussite de l’équipe en Ligue 2 : le même 4-2-3-1/4-3-3 hybride, le jeu long, les ailiers intérieurs, un bloc haut et un pressing latéral marqué par une certaine agressivité. Mais face à un bloc niçois regroupé travaillant à fermer l’accès au cœur du jeu, le Tef a rapidement dû s’adapter et tout le monde s'est organisé pour allonger. Une configuration que l’on observait déjà l’an passé devenu une constante sur la rencontre, avec l’abandon du rond central et la mise en place d’une structure plus directe en 4-1-5.

Spierings s’est inséré entre les centraux et a pu progresser balle au pied. Le milieu niçois s’applique à cadrer Van den Boomen et est prêt à sortir pour l’empêcher de se retourner avec le ballon.
Van den Boomen décroche à son tour et profite de sa qualité technique avec tout le temps et l’espace qu’il désire pour jouer long. On observe également que les positions de Chaibi (dans le deuxième interligne) et Dresler (très large à droite) ont permis de fixer la deuxième ligne et d'imposer une égalité numérique à la ligne défensive niçoise avec un 4 contre 4.

Cette adaptation a été la première d'une série pour le coach, qui cherche des moyens pour contrecarrer les plans d’un adversaire autrement que par la qualité individuelle de ses hommes. Car, en montant, sa formation est passée de dominante à dominée. Si elle peut paraître provocatrice, cette formule vient surtout souligner les enjeux de l'animation collective. En jouant long, Toulouse s'appuie sur la qualité de passe de ses centraux et de son double pivot et exploite l'impact physique de joueurs comme Aboukhlal ou Sylla – et Ngoumou, jusqu'à son départ pour Gladbach. Mais ces éléments doivent

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