Trois semaines plus tard, le Bayern et le PSG se retrouvent pour savoir laquelle des deux équipes ira en quart de finale de Ligue des champions. Après avoir survécu à l’aller, les Parisiens vont devoir montrer autre chose pour franchir cette étape.
Paris a trouvé sa formule
On ne le dira jamais assez : tout peut aller très vite dans le football. Au sortir du match aller, il était difficile d’imaginer que le PSG allait s’avancer trois semaines plus tard avec le moral au beau fixe. Les célébrations suivant le 201e but de Kylian Mbappé sous les couleurs parisiennes ont laissé paraître l’image d’un club uni et plutôt apaisé malgré la montagne qui s’annonce. Même si tout n’a pas été simple, Paris a réalisé un sans-faute lors de ses trois dernières sorties en battant Lille (4-3), Marseille (3-0) et Nantes (4-2).
Mieux, le scénario face à Lille et surtout la prestation collective sur la pelouse du Stade Vélodrome ont semblé débloquer une équipe qui bredouillait son football depuis plusieurs mois. Oui, elle est capable de renverser n’importe quelle situation avec Mbappé dans ses rangs – elle avait d’ailleurs failli le faire à l’aller. Surtout, elle a trouvé un système de jeu qui lui permet de défendre de manière plus active tout en déchargeant deux de ses stars du travail défensif.
À l’aller, le 4-4-2 choisi par Christophe Galtier ressemblait à beaucoup de ses équipes : un bloc médian, repoussant l’adversaire sur les côtés en espérant finir par l’y enfermer pour récupérer le ballon. Mais avec sa structure en 3-1-5-1, le Bayern avait réussi à faire reculer les Parisiens, utilisant au maximum la largeur grâce aux renversements de Joshua Kimmich et aux percussions de Coman, Davies puis Gnabry.
Les centres s’étaient multipliés sur les cages de Donnarumma (27 au total) sans que les occasions ne suivent. Choupo-Moting, Musiala, Sané et surtout Goretzka n’avaient pas assez attaqué la surface parisienne pour poser des problèmes à la charnière Ramos-Marquinhos, bien aidée par les retours de Danilo et des demi-espaces fermés par les excentrés (Zaïre-Emery et Soler). Paris avait néanmoins fini par craquer après la pause sur un