Villarreal 1-0 Bayern Munich : les clés d'un demi-exploit

Écrit par F.Toniutti, le 8 avril 2022 à 08:00.

Villarreal 1-0 Bayern Munich : les clés d'un demi-exploit

Si Liverpool et Manchester City ont fait respecter la hiérarchie lors de leurs quarts de finale respectifs face au Benfica Lisbonne (3-1) et à l’Atlético de Madrid (1-0), le Bayern Munich, autre grand favori, s’est fait surprendre sur la pelouse de Villarreal (0-1). Mais que s’est-il passé pour que le Sous-marin jaune sorte de ce match aller en position de qualifié ?

Pour comprendre ce qu’ont réussi les joueurs d’Unai Emery, il faut d’abord décrypter ce qu’ils avaient en face d’eux. Organisé en 4-4-2 en phase défensive, le Bayern Munich se déformait lorsqu’il était en possession du ballon. Hernandez, Upamecano et Pavard formaient la base de trois défenseurs à la relance, complétée par Kimmich derrière la première ligne espagnole. 

Plus haut, Gnabry, Musiala, Müller et Lewandowski naviguaient au sein des couloirs de jeu intérieur, tandis que Coman et Davies occupaient généralement les couloirs. L’ensemble formait un 3-2-5, voire un 3-1-6, offrant aux Bavarois la supériorité numérique sur la largeur tant recherchée face à un 4-4-2 comme celui de Villarreal. 

L’occupation des cinq couloirs de jeu par le Bayern et le quadrillage du terrain par Villarreal. Cela pose l’une des clés de la rencontre pour le Sous-marin jaune : comment défendre l’espace abandonné par un joueur sorti sur Davies ou Coman ? 

Surveiller Kimmich 

Avec seulement 40% de possession, le club espagnol a passé la majeure partie de la rencontre dans son camp… mais cela ne l’a pas empêché de s’autoriser quelques séquences défensives dans la moitié de terrain bavaroise. Lorsque le ballon était perdu très haut, tout le bloc répondait présent au contre-pressing afin de couper les possibilités de contre-attaque. 

Quand le Bayern repart de très bas, Villarreal essaie de se maintenir dans la moitié de terrain adverse. Sur cette séquence, Albiol vient jusque dans les 40m du Bayern pour chasser Lewandowski. 

Lorsque le Bayern ressortait la balle de derrière, une attention particulière était portée sur Joshua Kimmich à l’intérieur afin de réduire son influence et limiter son jeu long. Si Moreno ou Danjuma étaient occupés ailleurs, par les fixations de Pavard ou Lucas par exemple, Parejo avait pour mission de sortir sur le milieu allemand afin de l’empêcher de se retourner.

Ce dernier n’a d’ailleurs réussi qu’une passe longue sur deux durant la rencontre (15 sur 29). Autre joueur sollicité par ses partenaires mais maladroit dans l’exercice, Lucas Hernandez dépasse à peine les 60% de

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