Personne ne voulait y croire, et pourtant. Au prix d’un match retour riche en rebondissements, l’Olympique de Marseille est déjà éliminé de la Ligue des champions. Un échec regrettable qui a mis en lumière l’importance de certains détails, même à ce stade de la compétition.
L’aller : 90 minutes de perdues
Mais comment l’OM (et son mercato plutôt convaincant sur le papier) a-t-il pu se faire sortir de la sorte par la 269ème équipe au classement UEFA ? Entre les hors-jeux d’Ismaïla Sarr et la main de Matteo Guendouzi, les tournants défavorables n’ont pas manqué au match retour. Beaucoup trouveront sans doute à redire sur l’arbitrage de la double confrontation. Pour l’analyse en revanche, il convient d’aller au-delà. Et avant de revenir sur le match retour, il faut commencer par évoquer ce qu’il s’est passé une semaine plus tôt en Grèce.
Car là-bas, l’OM a énormément souffert. Certes, l’équipe était en retard dans sa préparation par rapport à un Panathinaïkos déjà lancé dans ses éliminatoires européens. Est-ce pour cela que les Phocéens n’avaient pas de plan pour gêner les sorties de balle grecques ? Difficile de répondre sans interroger le coach, toujours est-il que ses hommes ont été beaucoup plus dans la réaction que dans l’action au moment de récupérer le ballon.
Le Panathinaïkos s’appuyait sur les décrochages de l’un de ses milieux, Ruben Perez, pour créer un surnombre à la relance autour de Aubameyang et N’diaye. Avec la participation du gardien Brignoli et des centraux suffisamment écartés, cela a forcé Ounahi ou Veretout à sortir pour prêter main forte à leurs attaquants, créant des décalages plus haut sur le terrain.


Sans plan précis pour orienter la relance dès le départ, les Marseillais ont couru après le ballon et leurs adversaires durant la majeure partie de la rencontre. L’expulsion de Geoffrey Kondogbia pour un deuxième carton jaune reçu (64e) les a ensuite condamnés à subir. Après avoir