En clôture des huitièmes de finale de la Coupe du monde, la France n’a pas laissé la moindre chance au Maroc. En tête dès le quart d’heure de jeu, les Bleues ont plié le match en une mi-temps et ont désormais les yeux tournés vers le quart de finale face à l’un des pays hôtes : l’Australie.
Depuis la dernière sortie française face au Panama (6-3), il ne faisait pas bon être dans la peau des favorites. Accrochée par la Corée du Sud (1-1), l’Allemagne est passée à la trappe dès la phase de poules, rejointe quelques jours plus tard par les Etats-Unis, éliminée par la Suède aux tirs au but (0-0, 4-5). Lundi, l’Angleterre a eu toutes les peines du monde à se défaire du Nigéria : réduites à dix, les partenaires de Lucy Bronze s’en sont finalement tirées lors de la séance fatidique (0-0, 4-2). Autant d’exemples qui ont certainement servi aux Bleues, déjà rappelée à l’ordre par leur dernière demi-heure face aux Panaméennes, afin de ne pas prendre pour acquise la qualification avant d’affronter les Marocaines.
Récupérer vite et bien
Car très vite, elles ont su mettre les ingrédients nécessaires pour assumer leur statut de favorites. Cela s’est senti sur les relances adverses : la gardienne Khadija Er-Rmichi dégageait tous ses ballons, plaçant la bataille pour la récupération à la retombée. Mais les affrontements ont tourné court, le bloc français se montrant très compact et s'appuyant sur des joueuses capables de nettoyer les ballons en cas de pression. Si cela se compliquait, un retour vers Pauline Peyraud-Magnin et la possession de balle était vite assurée.
Deuxième point crucial pour bien négocier de telles rencontres, savoir réagir à la perte du ballon. Là encore, les joueuses de Hervé Renard se sont montrées efficaces pour le récupérer rapidement ou (au pire) contrôler les débuts de transitions adverses. C'est une constante depuis le début du tournoi mais Grace Geyoro s’est révélée