Arsenal : 2022, l'année du renouveau ?

Écrit par F.Toniutti, le 3 janvier 2022 à 13:09. Mis à jour le 19 janvier 2022 à 21:14.

Arsenal : 2022, l'année du renouveau ?

Les Gunners sont-ils de retour ? Si leur série de (5) victoires a pris fin samedi après-midi, la performance face à Manchester City laisse entrevoir pas mal d’espoirs pour l’année 2022. Analyse.

Avant de revenir en détails sur la rencontre face aux Skyblues, il faut rappeler d’où revient l’équipe de Mikel Arteta. Aujourd’hui 4e de Premier League, Arsenal avait démarré la saison de façon catastrophique avec trois défaites d’affilée dont deux claques reçues face à Chelsea (0,3 xG à 2,9 pour un score final de 0-2) et Manchester City (0,1 xG à 3,8 pour une défaite 5-0). 

Fin novembre, les Gunners n’avaient pas fait mieux face à Liverpool, encaissant un cinglant 4-0 et concédant 4,3 xG. Ce lourd revers avait mis fin à une série de 10 matches sans défaite toutes compétitions confondues. 

Autant dire qu’il était possible de craindre un goût de déjà-vu au coup d’envoi de ce match du Nouvel An, face à un leader invaincu depuis fin octobre qui a en plus profité des fêtes pour s’offrir un petit matelas d’avance sur ses poursuivants. Mais c’est aussi un leader fatigué d’avoir joué deux jours plus tôt qui s’est retrouvé sur la pelouse de l’Emirates. Et ça, Arsenal a décidé d’en profiter en mettant beaucoup d’intensité dès les premières minutes de jeu. 

Pressing, pressing, pressing… 

202. C'est le nombre de pressions réalisées par Arsenal durant cette rencontre. Il s’agit là de la deuxième meilleure performance de la saison des Londoniens en Premier League après – justement – leur lourde défaite face à Chelsea (203). Face aux Blues, les joueurs de Mikel Arteta avaient pressé dans le vide en ne récupérant le ballon qu’après 15,3% de leurs actions de pressing. Contre Manchester City, ils ont élevé ce taux de réussite à 26,7% avec 54 actions amenant une récupération dans les 5 secondes (source : fbref). 

S’il ne serait pas immense face à une équipe normale, ce pourcentage doit être remis dans son contexte : très peu d’équipes ont fait mieux face à Man City (22,6% de pressions réussies en moyenne par les adversaires des Skyblues) et, surtout, Arsenal a passé plus de 30 minutes en infériorité numérique en deuxième période ! Autant dire que sans le craquage de Gabriel (59e), les Gunners auraient pu faire encore mieux… même si l’on peut aussi se demander si leur condition physique aurait pu accompagner leurs intentions jusqu’au bout. 

Autre record à signaler : personne n’est allé mettre autant la pression sur Manchester City dans son tiers défensif (72). C’est plus que Liverpool

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