Igor Tudor à l’OM : bilan d’un premier mois mouvementé

Écrit par M.Ribeiro, le 8 août 2022 à 14:14. Mis à jour le 8 août 2022 à 14:26.

Igor Tudor à l’OM : bilan d’un premier mois mouvementé

Ponctué par une victoire face au Stade de Reims en clôture de la première journée de Ligue 1, le premier mois d'Igor Tudor à Marseille a été des plus mouvementés. Retour sur la préparation des Phocéens et le choc des cultures imposé par le technicien croate.

Altercations avec certains joueurs, réunion de crise, matchs amicaux difficiles et sifflets du Vélodrome pour sa première en Ligue 1 : Igor Tudor a passé un premier mois laborieux à la tête de l’Olympique de Marseille. D’abord sceptiques suite à sa nomination surprise et son CV énigmatique, les supporters ont rapidement été défiants après une préparation tronquée. Retour sur les premières semaines de l’OM.

Sur le terrain, le technicien croate a oscillé entre deux systèmes : un 3-5-2 qui semblait plus répondre à la situation au vu des profils à sa disposition durant la préparation et un 3-4-2-1 qu’il semble vouloir installer plus durablement. Avec un principe clair qui traverse les organisations structurelles de Tudor : la volonté d’être menaçant sur la largeur et efficace dans la verticalité, raison pour laquelle Jonathan Clauss et Nuno Tavares ont atterri sur la Canebière ces dernières semaines.

Le 3-5-2 lors du deuxième match amical face à Norwich avec Jordan Amavi et Cengiz Under en pistons.
Le 3-4-2-1 pour le premier match officiel face au Stade de Reims avec Tavares et Clauss pistons et un double pivot Rongier - Guendouzi qui a permuté sur cette séquence.

D’abord une relance problématique…

Une des principales interrogations accompagnant l’arrivée d’Igor Tudor à Marseille concernait l’organisation à la relance. Avec à peine 50% de possession l’année dernière avec l'Hellas Verone, le Croate bénéficiait d’un contexte favorable pour mettre en place son projet de jeu vertical. Les Gialloblu n’étaient pas attendus dans un championnat qui disposait d’une dizaine d'équipes mieux armées sur le papier. 

A l’OM tout est différent. Dauphin du PSG l’année dernière et grosse écurie de l’hexagone, les matchs contre Marseille sont souvent attendus et préparés. Devant un public très exigeant, Igor Tudor devra sans aucun doute travailler sa relance différemment afin de permettre aux Marseillais d’être efficaces avec ballon (58% de possession face à Reims) face aux blocs regroupés qu’ils risquent de rencontrer tout au long de la saison. 

Premier souci, cette fameuse relance ne fonctionne pas. Victimes d'un certain manque de qualité derrière, d'une volonté évidente de ne pas prendre trop de risques et d'une animation défaillante, les Olympiens finissent régulièrement par un jeu long qui ne leur permet pas d’être dangereux. Le bloc adverse est fréquemment sauté pour ressortir alors que le taux de réussite de ces séquences est fatalement variable. Le long ballon doit être bon (ce qui n’est pas

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