Le menu de la saison 2022/23

Écrit par C.Kuchly, le 11 août 2022 à 10:38.

Le menu de la saison 2022/23

En attendant de dresser le banquet, on prépare les plats. Tour d’Europe des choses à suivre alors que l’heure est à la reprise dans les différents championnats.

France :

Même si on peut trouver de l’intérêt dans des matches sans incertitude, la dernière saison du PSG a poussé assez loin le curseur du titre qui ne contente personne. En ce sens, et même s’il y a peu de chance que l’affaire ne soit pas pliée avant la fin d’année, le changement d’entraîneur et de direction sportive donne envie de recommencer à regarder. Le passage à un système à trois derrière permettra enfin de voir les latéraux dans un rôle offensif qui leur convient mieux, tandis qu’une partie des nouveaux venus (Vitinha, Sanches, Ekitiké) présente un profil différent des joueurs déjà là. Comme d’habitude, rien ne garantit que toutes les stars travaillent sans ballon semaine après semaine contre une opposition abordable. Mais rien ne garantit non plus que Lionel Messi et Kylian Mbappé n’essaient pas de mettre un triplé à chaque gardien du championnat.

À Marseille, l’arrivée d’un coach beaucoup plus direct que son prédécesseur – dans le jeu comme dans la communication – est un pari... mais la direction a eu le mérite de cibler les besoins liés à la philosophie de jeu. Monaco n’a pas encore remplacé Aurélien Tchouaméni alors qu’aucun élément de l’effectif n’approche son niveau mais Takumi Minamino est un bon joueur de football qui a simplement le malheur d’être frêle et Breel Embolo, autre recrue offensive, a tout dans sa panoplie sauf la régularité. Rennes et Nice ont fait des paris, certains des noms (Mandanda et Rodon en Bretagne ; Beka Beka, Schmeichel et Ramsey sur la Côte d’Azur) étant plus intéressants que leur trajectoire des derniers mois. Lyon a frappé fort (Lacazette, Tolisso, Tagliafico, Lepenant) mais les individualités étaient moins un problème que l’incapacité de Peter Bosz à inculquer le style offensif qu’il a toujours prôné.

Belles surprises dans les résultats comme dans la manière la saison dernière, Lens a coché les cases permettant de rester dans son projet de jeu et Strasbourg a remplacé les partants de la ligne arrière. Si la mayonnaise prend, il ne devrait pas y avoir de problème pour le maintien, gros enjeu d’une saison à quatre descente – d’autant que les effectifs des plus petits budgets sont beaucoup à ne pas rassurer. Annoncé dans des dizaines de clubs plus réputés, Paulo Fonseca, apôtre de la relance courte, devra faire avec Lille ce qu’il réussissait bien au Portugal, lui qui aura moins de matière qu’au Shakhtar et qu’à Rome pour bien attaquer depuis l’arrière. Restent les curiosités. Une individualité : Junya Ito, star du championnat belge qu’on aurait plus

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