Quatre ans après son départ de Nice, Lucien Favre a fait son retour sur la Côte d’Azur. Rappelé par Jean-Pierre Rivère, revenu au pouvoir, le Suisse doit ramener le beau jeu à l’Allianz Riviera. Mais c’est quoi, le beau jeu à la Favre ?
Annoncé à plusieurs reprises à Lyon ou Marseille depuis son départ de l’Hexagone en 2018, Lucien Favre a finalement retrouvé la France sans découvrir un nouveau club. Après les passages de Patrick Vieira et Christophe Galtier, le Gym s’est lancé à la poursuite du dernier entraîneur qui avait fait vibrer l’Allianz Riviera, avec une troisième place à la clé en 2017.
🔵🔴 Nouvel entraîneur du #PSG, Christophe #Galtier obtient de bons résultats depuis plusieurs années mais la manière semble difficilement transposable dans la capitale. Que penser de sa nomination ?
— Coparena (@coparenamedia) July 5, 2022
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Le Suisse a d’ailleurs déclaré que le podium était l’objectif niçois d’ici deux ans. Porté par INEOS, le Gym aimerait, comme Rennes, bousculer les habitués de la Coupe d’Europe : le PSG, Monaco, Marseille et Lyon. Mais la mission de Favre dépasse le simple résultat. Il doit redonner envie aux supporters de garnir les travées du grand (trop grand, peut-être) stade qu’occupe Nice depuis presque une décennie. C’est en tout cas le discours offert par Jean-Pierre Rivère aux médias au bout d’une saison où l’animation est plus venue des coulisses que du terrain.
En 2018, Favre avait quitté la Ligue 1 sur une huitième place au classement. Les Expected Goals ne souriaient plus autant, le mercato non plus, entre le départ de Younès Belhanda, remplacé par l’agonisant Wesley Sneijder, et les pertes conjuguées des deux latéraux, Dalbert (Inter Milan) et Ricardo Pereira (Porto).
Ces deux années réussies à Nice ont été suivies d’un passage contrasté sur le banc du Borussia Dortmund, où Favre n’est semble-t-il jamais parvenu à emballer ses joueurs ou son public, malgré un bilan comptable honorable (deuxième de Bundesliga à deux reprises avant d’être limogé au cours de sa troisième saison).
Succéder au football survitaminé de Jürgen Klopp puis au jeu de position récité de Thomas Tuchel n’a sans doute pas aidé l’ancien coach de Monchengladbach, personnage moins intense que les deux Allemands aujourd’hui en Premier League. Favre n’a pourtant pas moins d’idées qu’eux. Elles s’expriment toutefois plus posément.
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