Malgré une supériorité numérique de plus d’une demi-heure en deuxième mi-temps, l’Olympique de Marseille n’est pas parvenu à faire tomber le Paris Saint-Germain devant son public (0-0). Décevant ?
Au coup d’envoi du choc français d'une journée riche en classiques à travers l'Europe, Jorge Sampaoli décidait de reconduire entièrement le onze qui avait ramené un point de Rome jeudi dernier. Seul changement à signaler côté marseillais, la permutation de Lirola et Ünder : le Turc a débuté la partie sur l’aile gauche, laissant à l’Espagnol un flanc droit qu’il connaît mieux.
Côté parisien et comme face à l’OL, Mauricio Pochettino a fait le choix... de ne pas choisir entre ses stars : Di Maria, Neymar, Messi et Mbappé étaient tous sur la pelouse pour compléter un 4-2-3-1 qui plaçait Danilo dans l’entrejeu aux côtés de Marco Verratti. Juste devant eux, Neymar était installé au poste de numéro 10, l’aile gauche revenant à Di Maria.
Le pressing pour bloquer la progression
Depuis le début de la saison, Parisiens et Marseillais font partie des équipes les moins “pressantes” d’Europe parmi celles qui ont l’habitude de monopoliser le ballon. Cette facette du jeu allait toutefois se retrouver au cœur du rapport de force dimanche du fait de l’importance que revêtait la possession pour les deux équipes. Laquelle des deux allait réussir à imposer son envie d’avoir le ballon à l’autre ?
Sur les 90 minutes, la possession a finalement été presque parfaitement équilibrée, Paris débutant fort et cédant le ballon dans la dernière demi-heure à une équipe marseillaise en supériorité numérique. Comme l’illustre le graphique ci-dessus, côté pressing, le premier quart d’heure a été le plus intense des deux côtés : l’OM et le PSG ont essayé de s’installer très haut pour perturber les sorties de balle adverses et récupérer rapidement le ballon.