Les bons plans du WE (et leurs limites) : Toulouse et Reims

Écrit par F.Toniutti, le 10 octobre 2022 à 11:00. Mis à jour le 10 octobre 2022 à 15:06.

Les bons plans du WE (et leurs limites) : Toulouse et Reims

Quand la Ligue 1 n'offre pas de grands matchs, elle a toujours quelques bons plans en secours. S'ils ne se traduisent pas forcément au tableau d'affichage, ils méritent bien une mention. Première salve avec l'animation de Toulouse face à Lyon et le pressing rémois face au Paris Saint-Germain.

Plan de jeu n°1 : les renversements de Toulouse face à l’OL 

En ouverture de la 10e journée de Ligue 1, le Toulouse FC se déplaçait sur la pelouse d’un Olympique Lyonnais malade de ses quatre défaites consécutives. S’ils n’ont ramené qu’un point, les Violets étaient venus avec une idée claire : attaquer le flanc droit de la défense lyonnaise, déjà malmené il y a une semaine par le RC Lens. 

Face au 3-4-3 de Franck Haise, les Gones avaient eu toutes les peines du monde à fermer les côtés. Pris entre l’envie de sortir sur les défenseurs centraux et la nécessité de défendre les montées des pistons, Tetê et Toko Ekambi avaient souvent laissé leurs latéraux dans des situations difficiles à gérer. 

Machado se projette et attaque la zone de Henrique, déjà occupé par Pereira da Costa. En retard, Tete observe le 2 contre 1.

Dans son 4-3-3 habituel, Toulouse a appliqué l’un des procédés les plus connus en possession du ballon : fixer puis renverser. Dès lors qu’ils parvenaient à se défaire du pressing lyonnais pour sortir de leurs 40 mètres, les Violets cherchaient naturellement le côté opposé. 

Van den Boomen récupère un ballon remonté sur la droite. Le Néerlandais profite de la passivité adverse pour renverser côté opposé. 

Pourquoi ça a fonctionné : 

Évidemment, un tel plan n'aurait pas fonctionné sans des milieux doués pour renverser. Depuis deux saisons maintenant, le jeu long de Branco van den Boomen est au cœur de l’animation offensive toulousaine et ce match face à Lyon n’a pas dérogé à la règle. Le Néerlandais a réalisé six transversales à destination de son aile gauche. Il a été imité par Stijn Spierings, son partenaire dans l’entrejeu et compatriote, auteur de cinq changements d’aile. 

Leur taux de réussite dans l’exercice illustre en partie la passivité du bloc adverse lorsque Toulouse parvenait à s’extraire de ses 40 mètres. Le manque d’activité défensive de la première ligne lyonnaise garantissait souvent assez de temps et d’espace à Van den Boomen ou Spierings pour lever la tête et ajuster leur jeu long. C'était d'autant plus vrai que les deux n'ont pas besoin de grand-chose pour réaliser leurs transversales. 

Pourquoi ça n’a pas suffi : 

Aussi intéressante soit-elle, cette animation n’a pas réussi à convertir les décalages en occasions de but. Sur les

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