Pour l'avant-dernier match de cet ultime rassemblement de la saison, l'équipe de France se déplaçait hier soir au stade Ernst Happel de Vienne. Derniers de leur groupe avec un seul point pris en Croatie, les Bleus se devaient de changer de dynamique pour espérer continuer leur parcours en Ligue des Nations.
Troisième match et troisième composition différente pour Didier Deschamps pour le déplacement en Autriche. Si les joueurs alignés semblent plus être choisis selon les formes physiques de chacun plutôt que dans le souci d’une véritable osmose collective, l’équipe reste malgré tout très compétitive. Organisés en 4-2-3-1 avec ballon et en 4-4-2 sans, les Français ont reconduit une structure similaire à celle utilisée en début de semaine à Split.
Un pressing haut inopiné
Si le Didier Deschamps 1.0 n’était pas forcément un adepte du pressing haut, privilégiant plutôt un bloc médian compact et plus passif, le 2.0 semble vouloir défendre en avançant. Et s'il est plutôt commun de voir l'équipe de France s’activer à la récupération pour asseoir sa supériorité physique et technique face à des adversaires plus faibles, l’animation défensive semble avoir été particulièrement étudiée avant d’affronter l'Autriche.
Comme lors de toutes les phases de pressing, le bloc équipe évoluait très haut et chaque joueur était chargé d’être proche de son vis-à-vis. Face aux hommes de Ralf Rangnick, les ailiers français, Kingsley Coman et Moussa Diaby, avaient pour mission de venir fermer à l’intérieur sur le milieu adverse lorsque le ballon était à l’opposé. Le Bavarois resserrait sur Xaver Schlager quand le joueur du Bayer sortait sur Nicolas Seiwald, toujours dans l’optique de laisser moins de temps et d’espace à l’adversaire afin de le priver de solution et récupérer rapidement.