Battu sans contestation possible à domicile par Brighton, Arsenal a certainement dit adieu au titre de champion d’Angleterre malgré une saison remarquable. Si c'est une désillusion, les Gunners ont été largement surclassés par des Seagulls toujours plus impressionnants.
D’abord sous Graham Potter et encore plus sous Roberto De Zerbi depuis septembre, Brighton est l’équipe frisson de Premier League, voire d’Europe. Dans une saison qui voit Manchester United, Liverpool et Tottenham concurrencés de près par Newcastle, Brighton et Aston Villa, les cartes semblent redistribuées pour attribuer les récompenses aux plus méritants. Eddie Howe, Roberto De Zerbi et Unai Emery surprennent à concurrencer les mastodontes du pays et peuvent légitimement espérer humer l’odeur des soirées européennes la saison prochaine.
Dans un match décisif pour son sprint final, notamment après la claque reçue (1-5) face à Everton (17e) lundi dernier, Brighton a ainsi déployé toute sa panoplie pour faire plier l’une des plus belles équipes d’Angleterre. Troisièmes aux Expected Points cette saison en Premier League, les Seagulls ont réalisé un match complet, reflet d'une préparation méticuleuse, d’une exécution technique remarquable et d’une approche mentale conquérante.
Le plan de bataille
Désigné par Pep Guardiola comme équipe ayant la “meilleure relance du monde”, Brighton a une nouvelle fois démontré toutes ses aptitudes dans le domaine sur la pelouse de l’Emirates. Pourtant sujets au pressing des Gunners, les hommes de De Zerbi, organisés en 4-2-3-1, ont fait preuve de beaucoup de