Qualifié 5-2 au cumul des deux rencontres, le Paris Saint-Germain a quand même réussi à se faire peur face à un Barça bien plus conquérant qu’il y a trois semaines. Que s’est-il passé et que faudra-t-il corriger pour aller plus loin ?
Comme prévu, le Barça avait bien changé de système pour ce match retour en se présentant au Parc des Princes avec une défense à trois déjà vue face au FC Séville, et décortiquée dans cet article. Gerard Piqué et Ronaldo Araujo toujours absents, Frenkie De Jong est descendu d’un cran pour occuper le poste de défenseur axial aux côtés de Clément Lenglet et Oscar Mingueza.
Le recul du Néerlandais a permis à Antoine Griezmann de revenir dans le onze, lui qui en avait été écarté lors des deux rendez-vous face aux Sévillans : l’ancien attaquant de l’Atlético s’est retrouvé dans le "carré" du milieu de terrain avec Messi, Pedri – positionné plus bas qu’à l’accoutumée – et Busquets.
Côté parisien, aucune surprise n’était à signaler. L’absence de Moise Kean posait une question quant au choix de Pochettino pour compléter l’attaque avec Mauro Icardi et Kylian Mbappé. Angel Di Maria jugé certainement trop juste, c'est Julian Draxler qui a débuté la rencontre au poste d’ailier droit.
Sans surprise, un Barça conquérant
Là encore, c’était attendu après avoir supervisé les Blaugranas face au FC Séville : le FC Barcelone s’est calqué sur l’organisation parisienne pour mieux la presser.
- Messi et Dembélé sur Kimpembe et Marquinhos,
- Griezmann sur Paredes,
- Pedri sur Gueye et Busquets sur Verratti.
- Sur les côtés, Dest et Alba sortaient très haut pour ne pas laisser de champ à Kurzawa et Florenzi.
- En couverture, il restait Lenglet, De Jong et Mingueza face à Draxler, Icardi et Mbappé.
Forcément risqué, ce pressing a pourtant rapidement tourné à l’avantage des Catalans du fait des difficultés du PSG à s’en défaire et à se montrer menaçant lorsqu’il parvenait à s’en extirper. Mis à part quelques mouvements entre Mbappé et Verratti, les Parisiens ont eu beaucoup de mal à ressortir la balle proprement, eux qui n’avaient pas rencontré une telle opposition à l’aller face à un Barça beaucoup plus passif.
Seul joueur laissé libre par l’organisation catalane, Keylor Navas n’a pas réussi à trouver d’homme démarqué lorsque le ballon revenait jusqu'à lui. Ses relances ont manqué de précision et, en