Que penser du futur format de la Ligue des champions ?

Écrit par C.Opposée, le 12 mai 2022 à 00:01. Mis à jour le 14 mai 2022 à 22:38.

Que penser du futur format de la Ligue des champions ? Accès libre

Initialement publié en avril 2021 au lendemain du lancement officiel du projet Super Ligue, le nouveau format des coupes d’Europe pour le cycle 2024-27 a subi ces derniers mois quelques retouches sous la pression des fans et des clubs hors de l’élite. Sa version finale vient d’être entérinée par le Comité exécutif de l’UEFA. Analysons ses effets attendus, et comparons-les en particulier à ceux des différents projets alternatifs rejetés.

Pourquoi un nouveau format ?

Les joueurs et les fans étant relativement peu organisés et représentés dans le système de gouvernance du football européen, les négociations autour de changements comme ceux qui touchent les formats des compétitions sont menées par les clubs. Ces derniers étant pour la grande majorité des entreprises privées qui cherchent à faire du profit, leur intérêt principal dans ces négociations est le plus souvent de maximiser leurs revenus. Mais puisque les clubs sont en compétition les uns avec les autres, leurs intérêts entrent très souvent en conflit.

Par conséquent, un changement de format est toujours porté par la volonté de certains d’augmenter leurs revenus, ce qui implique presque systématiquement de creuser l’écart avec un autre groupe pour s’assurer une plus grosse part des gains futurs. Nous avons récemment documenté les moyens de pression utilisés par l’élite depuis plus de 30 ans pour obtenir des changements, en particulier lors du dernier cycle de négociations.

Il apparaît que les plus riches jouent régulièrement de leur pouvoir de marché en menaçant de quitter les compétitions s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent. En face, les autres clubs résistent autant qu’ils le peuvent au sein de l’ECA (European Club Association) et des ligues nationales. Entre ces deux camps, dont les contours évoluent au fil du temps et selon la nature des projets débattus, l’UEFA joue un numéro d’équilibriste : son rôle est de défendre la base de la pyramide autant que possible sans pousser l’élite vers une sécession qui affaiblirait davantage cette base.

En 2018-21, l’élite a obtenu une modification du système de qualification (4 places pour les 4 premiers pays) et une nouvelle clé de distribution des revenus prenant en compte les résultats historiques. En 2021-24, rien : les modifications ont porté sur la Ligue Europa et la création de la Ligue Europa Conférence pour les “autres” clubs. Pour 2024-27, les attentes étaient donc élevées et les solutions peu évidentes : l’ensemble des observateurs s’accorde à dire que le format actuel de la Ligue des champions est déjà parfait ou presque d’un point de vue commercial… à moins de faire sauter la limite du nombre de journées et le principe de qualification par les championnats.

Le projet initial d’Agnelli, alors président de l’ECA, portait donc sur ces deux points. Le changement du système de qualification qu’il proposait (24 clubs requalifiés ou “maintenus” en C1 d’une année sur l’autre) aurait eu un effet négatif très important pour une majorité de clubs européens. L’UEFA et les ligues nationales ont joué leur rôle pour rejeter le projet, bien aidées par le fait que les équipes anglaises ne soutenaient pas la réforme. En revanche, l’idée d’ajouter quelques journées supplémentaires a rencontré nettement moins de résistance et convaincu un grand nombre de clubs. À partir de septembre 2019, une majorité furent d’accord pour travailler sur un nouveau format qui occuperait entre 2 et 4 dates semaines supplémentaires dans le calendrier, seul moyen efficace et acceptable d’augmenter les revenus.

Comment évaluer un format ?

L’objectif de l'analyse n’est pas de réaliser une simple évaluation commerciale du format, nous voulons ici prendre en compte les effets d’un changement sur l’écosystème du football européen. Autrement dit, il faut distinguer le meilleur format pour l’ensemble du football européen du meilleur format dans l’absolu. Exemple avec le 4x8 qu’Agnelli proposait en 2019 : en requalifiant 24 clubs sur 32 d’une année sur l’autre, il déplaçait la “course à l’Europe” des championnats nationaux vers la coupe d’Europe elle-même. Ce changement aurait rendu la C1 plus excitante et intéressante, certes, mais au détriment des championnats. Il aurait donc creusé les déséquilibres, appauvri les compétitions principales et poussé l’écosystème vers une cassure.

La question des inégalités est le cœur de cette analyse, tout comme celle de l’ouverture du système qui lui est indissociable. Notre interprétation du modèle sportif européen est qu’il doit garantir un certain niveau de mobilité entre la base et le sommet de la pyramide, en récompensant les équipes qui surperforment sur le terrain et en permettant aux fans de chaque région d’espérer voir leur club changer (au moins temporairement) de dimension.

Première observation : tout projet qui a pour but de développer les revenus de la Ligue des champions accentue automatiquement les déséquilibres au sein des championnats (sauf à redistribuer l’ensemble du surplus via les paiements de solidarité, ce qui ne s’est jamais fait). En effet, même si la qualification pour la C1 n’est jamais acquise, certains y participent beaucoup plus souvent que les autres et perçoivent donc plus de recettes que leurs concurrents nationaux grâce au prize money.

Les projets débattus entre l’UEFA et les clubs ces dernières années prennent en compte quatre moyens d’augmenter significativement les revenus : hausser le nombre de matches (ou surtout de journées, indicateur plus pertinent pour les diffuseurs), améliorer la qualité et la popularité des équipes participantes, agrandir l’intérêt et l’enjeu moyen de chaque rencontre et élargir le nombre de pays représentés.

La question du volume est sans équivoque : en plus d’être le meilleur moyen de développer les revenus, ajouter des journées accentue la tension sur les calendriers, la fatigue pour les joueurs, et le prix à payer pour les fans. C’est malheureusement le sujet sur lequel l’élite a “gagné” dès 2019 en obtenant des ligues 2 voire 4 dates supplémentaires dans le calendrier, à condition de maintenir tous les matches en semaine. L’UEFA et l’ECA ont donc travaillé sous cette contrainte, ce qui rend notre analyse simple : tous les projets étudiés ont un effet négatif sur l’écosystème du point de vue du volume, la question sera donc d’identifier les moins mauvais (ceux qui ajoutent le moins de journées).

Les autres paramètres sont plus ambigus car il existe un lien logique entre le potentiel commercial d’un projet et les préférences des fans et on ne peut rejeter tout changement sous prétexte qu’il augmente les revenus. La qualité des équipes participantes est liée au nombre de pays représentés : revenir au système à un seul champion par pays ferait par exemple chuter le niveau moyen. Il faut donc analyser la question du système de qualification dans son ensemble, en considérant évidemment l’effet négatif des filets de sécurité offerts aux plus gros clubs. Difficile en outre de ne pas penser qu’un format qui maximise l’enjeu moyen par match a plus de chances de générer des surprises qui sont bénéfiques tant elles peuvent rééquilibrer la distribution des revenus.

Quel format vient d’être validé ?

Rappelons en quoi consiste le nouveau format, baptisé à tort “système suisse” depuis qu’il a été proposé par un représentant de l’Ajax lors d’une réunion de l’ECA en septembre 2019 :

  • La phase de groupes est remplacée par une poule unique où chaque formation joue contre 8 équipes différentes (2 de chaque chapeau, 1 à domicile et 1 à l’extérieur) mais toutes sont classées ensemble
  • Les 8 premières équipes de la poule unique se qualifient pour les huitièmes de finale, celles classées de la 9e à la 24e place s’affrontent lors d’un barrage aller-retour pour y accéder, les autres sont éliminées sans repêchage en Ligue Europa
  • Les huitièmes, quarts, demies et la finale suivent le format aller-retour classique

Ce système, contrairement aux phases de groupes traditionnelles, impose peu de contraintes sur le nombre de journées à disputer et le nombre de participants. Ces deux paramètres, ainsi que le calendrier exact de la compétition, ont donc pu être débattus séparément pendant de longs mois pour en arriver aux changements suivants :

  • 4 équipes seront ajoutées aux 32 actuelles : le 3e du pays classé 5e à l'indice UEFA (actuellement la France), un champion d’un des pays classés au-delà de la 11e place, et une formation supplémentaire pour chacun des 2 pays ayant marqué le plus de points au classement UEFA lors de la saison précédente
  • 2 journées sont ajoutées : la phase de groupes de 6 matches devient une phase à poule unique de 8 journées qui se termine en janvier, tandis que les huitièmes de finale sont compressés sur deux semaines pour faire de la place aux barrages
  • Le Final 4, un temps envisagé, a finalement été abandonné

Notons enfin ce qui a été évité ou modifié lors des derniers mois de négociations :

  • 4 journées supplémentaires avaient initialement été validées en avril 2021 sous la pression de l’élite (en particulier des clubs qui avaient rejoint le projet Super Ligue), mais les ligues ont finalement obtenu que le format soit raccourci de 2 semaines
  • En contrepartie, les partisans d’un format plus long ont réussi à bloquer les dates perdues en étalant les 3 compétitions de telle sorte que chacune ait une semaine exclusive (avec potentiellement des matches du mardi au jeudi pour la C1)... afin de pouvoir tenter une nouvelle extension de la Ligue des champions après 2027
  • 2 places devaient initialement être accordées en partie sur la base du coefficient UEFA des clubs, une idée finalement abandonnée notamment en raison de l’opposition ferme des associations de supporters

Quels sont ses avantages et ses défauts ?

Le nouveau format propose un système relativement inhabituel dans le football puisque des clubs se retrouvent classés dans une même poule sans s’être affrontés et après avoir rencontré une "liste” d’adversaires tous différents, une seule fois chacun. Passée cette curiosité, rien ne le rend très compliqué à suivre ou à comprendre. Il semblerait que l’appellation “système suisse” ait créé dans un premier temps beaucoup de confusion dans les médias alors qu’il s’agit en réalité d’un format beaucoup plus simple que celui utilisé lors de tournois d’échecs : le calendrier complet est annoncé en amont, les journées s’enchaînent comme dans un championnat, les places qualificatives pour les tours suivants sont claires. Le calendrier risque en revanche de bousculer certaines habitudes des fans lors des premières saisons.

Compliqué ou pas, ce format est-il juste ? Notons d’abord qu’il corrige une anomalie flagrante à laquelle on avait fini par s’habituer : chaque équipe jouera désormais 2 matches contre chaque chapeau, y compris le sien. Le système de chapeaux ne servira donc plus à avantager certaines équipes mais uniquement à équilibrer les rencontres. En plus d’abolir la protection des favoris, ce changement permet d’ajouter des rencontres plus intéressantes entre formations de même niveau : de belles affiches dans les chapeaux 1 et 2 mais aussi des matches équilibrés dans les chapeaux 3 et 4.

Classer ensemble des équipes qui ne se sont pas affrontées directement pose question. On peut considérer que le système actuel permet de déterminer de manière juste qui sont les 2 meilleurs parmi un groupe de 4, même si le calendrier fausse parfois la compétition si une équipe ne joue pas le jeu une fois qualifiée. Mais la première phase de la compétition a pour but de dégager les 16 équipes les plus méritantes, pas de désigner le vainqueur final. Que penser d’un système qui demande d’affronter Leipzig, le PSG et Manchester City quand un autre doit jouer contre Salzbourg, Lille et Wolfsburg ? En plus du point précédent sur les chapeaux, le fait de rencontrer 8 équipes différentes au lieu de 3 devrait permettre de mieux neutraliser la chance du tirage.

Le système de barrages pourrait être interprété comme un filet de sécurité pour les “gros”. Un rapide coup d'œil aux dernières saisons montre que rares sont les favoris qui ratent l’une des deux premières places de leur groupe. En revanche, finir hors du top 8 (vainqueurs de groupes) est mathématiquement beaucoup plus probable et fréquent. Dans la majorité des cas, le barrage sera donc un risque supplémentaire de ne pas accéder aux huitièmes de finale. Il semble en effet plus simple d’accéder au top 16 avec la protection des chapeaux que de devoir accéder au top 8 sans protection sous risque de devoir tout jouer sur un aller-retour. Il permet aussi d’ajouter un tour à élimination directe, toujours plus intéressant à suivre.

Pour ce qui est du nombre de matches sans enjeu avant les barrages, les effets du changement semblent assez clairs. Les simulations de l’agence indépendante Twenty First Group montrent une diminution de leur pourcentage et de celles avec enjeu limité (de 12% à 5%) lorsque l’on simule 10 journées. Cette baisse sera logiquement plus grande sur 8 journées car les écarts au classement sont plus faibles lorsque le nombre de matches diminue. Les barrages créent en effet deux “barres” de qualification sous les 8e et 24e places qui devraient générer de la tension jusqu’en janvier. Cette amélioration est le principal argument mis en avant par la société Matchvision, qui prétend avoir inventé ce système. Elle corrige l’un des principaux défauts de la phase de groupes actuelle : cette saison encore, 11 des 16 qualifiés étaient connus avant la dernière journée. Ajoutons que la fin des repêchages vers la Ligue Europa et la Ligue Europa Conférence devrait également rendre la première phase de ces compétitions plus intéressantes.

Ce nouveau format, qui peut sembler curieux au premier abord, apporte donc plusieurs changements positifs. Il est difficile d’affirmer qu’il crée plus d’injustice qu’il n’en répare, même si la question divisera sans doute les fans autant que celle de la règle du but à l’extérieur. Notons que la coupe d’Europe de rugby suit un format similaire depuis deux saisons, mais surtout que l’ensemble des ligues américaines (NFL, NBA ou MLS) ont l’habitude de classer ensemble des équipes qui ont joué des séries de matches différentes lors de la saison régulière.

Les principaux défauts du projet sont donc à chercher ailleurs. Le fait d’ajouter 2 journées pour augmenter les recettes n’a rien de bon. Le mode de distribution des revenus n’est pas encore connu mais la tendance n’incite pas à l’optimisme. L’augmentation des droits TV et sponsoring, qui pourraient générer autour de 4,5 milliards d’euros par saison contre 3,6 actuellement, devrait creuser les inégalités qui gangrènent déjà les championnats nationaux.

Reste la question complexe du système de qualification. L’idée initiale d’offrir deux places sur la base du coefficient UEFA (en partie seulement puisque les deux clubs devaient préalablement finir dans les places européennes en championnat) avait suscité de vives critiques. Ces deux places iront finalement aux pays qui ont le mieux performé en Europe la saison précédente. La majorité des réactions semble avoir porté sur une question de principe et de mérite sportif, mais les deux idées ne marquent pas une rupture aussi forte qu’on pourrait le croire : le système reste très largement inchangé, et l’actuel est déjà basé sur un mélange de mérite national (place obtenue en championnat) et de mérite européen (coefficient UEFA du pays). Dans les deux cas, il s’agissait de faire varier l’importance de ces paramètres.

Que penser alors de ce changement ? Dans les faits, il semble avantager le top 4, en particulier la Liga et la Premier League dont les 5e places deviennent presque qualificatives, même s’il faudra du temps pour mesurer les effets de la Ligue Europa Conférence sur le classement UEFA. Le système basé sur les coefficients, finalement abandonné, proposait sans doute plus de diversité : Porto, la Roma, Benfica, le Shakhtar ou encore Lyon auraient été éligibles récemment. Dans tous les cas, il est clair que ce changement d’accès est un nouveau pas dans la mauvaise direction. Il est sans doute moins important que celui de 2018 qui offrait 4 places directes aux 4 premiers pays, mais il protège encore un peu plus l’élite de l’aléa sportif.

Y avait-il mieux à faire ?

Rappel des formats qui ont émergé des discussions entre les clubs depuis 2018 :

Deux formats pouvaient utiliser le même nombre de semaines que le celui validé par l’UEFA : l’ancienne formule de 1999-2003 avec sa deuxième phase de groupes, et le 6x6 proposé par Noël Le Graët. Ces deux projets auraient augmenté le nombre de matches sans enjeu, à l’inverse du nouveau système. De plus, le premier remplace un tour à élimination directe par des rencontres de groupes moins intéressantes et le deuxième nécessite de qualifier 2 meilleurs troisièmes, un principe discutable dans une phase de groupes classique. Leurs systèmes de requalification auraient également empiété sur les places réservées aux championnats nationaux et fait baisser leur valeur, donc les revenus des équipes qui ne jouent pas l’Europe.

Les différents projets d’Agnelli et Pérez sont de toute autre nature. En ajoutant de 6 à 8 journées supplémentaires, ils forcent les championnats nationaux à un changement de nombre d’équipes ou de règles pour permettre aux équipes européennes de jouer toutes les compétitions (rappelons qu’Agnelli proposait de faire jouer les U23 de la Juventus en championnat). Surtout, leurs systèmes de qualification bouleversent complètement l’équilibre entre les clubs qualifiés pour la coupe d'Europe et les autres. L’idée de membres permanents est évidemment la plus choquante, mais l’effet sur le football européen dépasse le simple principe de mérite sportif. Même sans membres permanents, les effets d’un système qui requalifie une majorité de clubs d’une année sur l’autre restent de même nature : l’accès à l’Europe devient beaucoup plus difficile et les championnats nationaux perdent de leur intérêt, ce qui crée une cassure entre une élite légèrement élargie et la masse de clubs “coincés” dans des compétitions dévaluées. Notons enfin que le premier projet Super Ligue était de loin le pire format proposé en ce qui concerne le nombre de matches sans enjeu, avec ses 18 journées de poules et une moitié du classement vide d’objectifs.

Conclusion

Le changement de format de la Ligue des champions et l’augmentation des revenus qui lui est associée vont irrémédiablement accroître les inégalités entre les clubs et réduire encore un peu plus l’incertitude de l’aléa sportif qui fait le charme des compétitions nationales et européennes. Les fans devront payer plus cher pour suivre l’ensemble des coupes d’Europe et les joueurs auront plus de matches à disputer et moins de repos, dont plus de risques de se blesser.

Il est cependant important de relativiser ce changement en rappelant le contexte. Les exigences initiales des clubs les plus riches étaient sans commune mesure avec le résultat final des négociations. Elles auraient fait basculer le football européen dans une nouvelle ère et créé une fracture nette entre une élite et le reste, qui aurait sans doute accéléré la disparition des championnats nationaux tels que nous les connaissons.

À l’inverse, le nouveau format revient pour la première fois en 30 ans sur certains privilèges qui faussaient l’équilibre compétitif, en plus de corriger certains défauts. L’élite avait obtenu beaucoup moins que ce qu’elle espérait il y a un an, ce qui l’avait poussée à faire sécession pour lancer un projet de Super Ligue. Un an plus tard, elle obtient encore moins que ce qui était prévu grâce à la suppression de deux journées. Est-ce toujours trop ? Oui. Fallait-il résister davantage ? Pas sûr. Si le jugement à venir de la CJUE (Cour de justice de l'Union européenne) est défavorable à l’UEFA, elle aura bien fait de ne pas se mettre l’ensemble des clubs de l’oligarchie à dos.

Nous semblons condamnés à célébrer une défaite sous prétexte que le pire scénario a été (temporairement) évité. En tout cas, nous le sommes tant que les appels des fans et de l’UEFA à modifier le cadre juridique ne seront pas relayés et entendus. En attendant, c’est en informant les suiveurs et en soulignant ce qu’il y a de positif que nous pourrons éviter aux partisans d’une Super Ligue de prétendre que tous les projets étaient équivalents.

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